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Dès les faubourgs de Kaboul s'élèvent d'immenses montagnes. Pour sortir de la ville, il faut passer par d'abruptes gorges aux rivières rapides. Au petit matin, le soleil n'éclaire que peu ces défilés minéraux, faits de roche et de ciel. Aucun arbre, aucune herbe. Parfois quelques chèvres s'accrochent à un piton. Lorsque la gorge s'élargit en vallée, un village apparaît, entouré de terres irriguées, bordées d'arbres noueux autour desquels les troupeaux cherchent l'ombre.
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